TABLE DES
MATIERES
GROEP
VAN INTERNATIONALE COMMUNISTEN (GIC)
FONDEMENTS
DE LA PRODUCTION ET DE LA DISTRIBUTION COMMUNISTES
(publi en 1930 Berlin, par le Gruppe Internationer
Kommunisten, Bibliothek der Rtekommunisten)
INTRODUCTION
DE PAUL MATTICK (1970)
En guise de
prface (AAU, Berlin, 1930).
1. DU
COMMUNISME DĠETAT REVENONS A LĠASSOCIATION DES PRODUCTEURS LIBRES ET EGAUX.
Le
communisme d'tat comme nouvelle forme de domination. LĠappareil de production sĠrige
au-dessus des producteurs. Nationalisation et socialisation. Selon Marx, la
socit nĠexiste pour le communisme quĠen tant que totalit. De l rsulte que
cĠest lĠassociation des producteurs libres et gaux quĠen revient lĠadministration
et la conduite. Le temps de travail social moyen tel quĠil est prsent dans le
Capital et lĠAnti-Dhring. LĠassociation rapparait lĠhorizon
grce au systme des conseils.
2. PROGRS DANS LĠ ENONCE DES PROBLMES
Les
disciples de Marx exposent la thorie selon laquelle le passage au communisme
se fait automatiquement par suite de la concentration du capital (Hilferding).
Ils aboutissent un fonctionnement
de lĠentreprise, qui se fait seulement par la production de biens, une
production dans unit de compte. Weber et Mises ont montr lĠimpossibilit dĠune
telle production. Il en est rsult une grande confusion dans les cercles
marxistes. Une partie sĠen tient fermement la production des biens. Neurath,
Varga, Hilferding ludent cette controverse. Kautsky, Leichter admettent la ncessit
dĠune unit de compte. Kautsky fait retour au capitalisme. Leichter renvoie au
temps de travail social moyen comme unit de compte. La rvolution russe montre
que le droit centralis de disposer de lĠappareil de production amne avec lui
une nouvelle forme dĠexploitation, ce qui pose un problme pur au marxisme et
lĠanarcho-syndicalisme. Ce quĠon nous prsentait hier comme tant le
communisme libre (Sbastien Faure) se rvle maintenant nĠtre que lĠorganisation
de la production avec un droit de dcision centralis.
3. LE PROCES
DE REPRODUCTION EN GENERAL
Dans
le rgime capitaliste, la reproduction est une fonction individuelle, dans le
communisme une fonction sociale. LĠheure de travail social moyen en tant quĠunit
de compte. La comptabilit capitaliste moderne de lĠentreprise montre que pour
chaque produit le calcul du temps de production social moyen est possible. La
formule de la production (f + c) + t (moyens de production + matires
premires + travail) et en mme temps la formule de la reproduction. Leichter
applique la force de travail le concept capitaliste de valeur. Selon lui, la
force de travail a un prix (exprim en heures de travail) quĠil veut faire dpendre
de son cot de reproduction.
4. LE TEMPS DE PRODUCTION SOCIAL MOYEN COMME
FONDEMENT DE LA PRODUCTION
Kautsky
ne peut calculer le temps de production social moyen, car il ne le conoit que
comme sĠappliquant au produit final et tabli par une centrale conomique. Si
bien quĠil ne sait quel parti prendre face lĠentreprise moyenne. La solution
de ce problme se trouve dans le fait que chaque groupe de production forme une
unit qui travaille dĠaprs la formule (f + c) + t = temps de production
social moyen. Il sĠensuit que pour chaque entreprise particulire il y a dviation
par rapport la moyenne qui se retrouve dans le facteur de productivit. La
somme de toutes ces dviations est, tout instant, nulle.
5. LE TEMPS DE PRODUCTION SOCIAL MOYEN COMME
FONDEMENT DE LA DISTRIBUTION
Leichter
voudrait, en dpit du calcul en temps de travail, recourir une distribution
antagonique du produit. Les lignes directrices de la distribution seraient
fournies par les physiologistes de lĠalimentation. Ceux-ci auraient dterminer
le minimum vital ncessaire pour effectuer le travail non qualifi, tandis que
le travail plus hautement qualifi se verrait, en consquence, mieux rtribu.
Cette distribution antagonique dtermine la construction organisationnelle de
la socit. La responsabilit est toujours dirige vers le haut et non vers le
bas. Les prix des produits, pour Leichter, ne correspondent pas au temps de
reproduction. La direction centralise de la production totale mne une
politique des prix, cause de laquelle il nĠest plus possible de voir apparatre
au grand jour le temps rel de reproduction des produits. Le temps de travail
social moyen ne peut plus alors servir de base la distribution. Dans le
communisme d'tat que nous prsente Varga, on ne peut trouver aucune trace de
relation entre le temps de travail et la distribution des produits. Il ne sĠagit
que dĠallocation personnelle. La politique proltaire de classe avec ses bonnes
intentions montre tout de suite, dans la rpartition des produits comment le
systme est pourri de lĠintrieur mime. Ce qui montre sans ambigut que lĠappareil
de production sĠest rig au-dessus des producteurs.
Les
faux frais de la production totale, par exemple la prvoyance sociale, etc.,
semblent devoir faire valoir un droit de regard centralis dur la production.
LĠtat se fournit les moyens pour faire face ces faux frais par une politique
des prix; en dĠautres termes, il pratique des prlvements sur les entreprises,
ou emprunte le chemin des impts indirects. Leichter essaie de traiter ce problme
correctement, en rapportant ces faux frais la force de travail directement
utilise. Il finit quand mme par rsoudre la question en ayant recours la
politique des prix. LĠintroduction de la catgorie du temps de reproduction
social moyen ne permet plus de recourir une politique des prix. La rpartition
des produits se fait de sorte que ce nĠest pas lĠensemble de ce quĠa produit la
force de travail des travailleurs dĠune entreprise qui peut tre consomme, mais
seulement une partie dtermine. Nous appelons cette partie le facteur de
paiement. Ce facteur devient dĠautant plus petit que la redistribution se
socialise, et se rapproche de zro. Les entreprises qui donnent leur produit
sans mesure conomique la consommation individuelle, mais qui en mme temps,
livrent encore des produits qui sont ncessaire pour la poursuite de la
production sont des entreprises mixtes (centrales lectriques, par exemple).
7. LA REPARTITION (DISTRIBUTION) COMMUNISTE
La
question dcisive est la ralisation des relations exactes entre producteurs et
produits. La confrrie des consommateurs en tant quĠassociation de
consommateurs libres et gaux. La rpartition des produits se montre tre une
fonction publique. Le mcanisme de march en tant que mesure des besoins. Les
associations de camarades en tant quĠexpression des exigences et des desiderata
des individus. La rpartition entre les divers groupes dĠusagers.
8. LA PRODUCTION ELARGIE OU ACCUMULATION
LĠaccumulation
est une fonction sociale. La communaut sĠappuie sur ses congrs conomiques
pour dterminer de combien doit tre accru lĠappareil de production dans son
ensemble. Avant toute chose, il faut connatre combien de force de travail est
exige pour la reproduction simple. On cre un fonds dĠaccumulation, celle-ci
devant tre prleve sur le facteur de consommation individuelle. La dcision
de son utilisation reste entre les mains des producteurs eux-mmes. Grce des
accumulations spciales, comme les chemins de fer et la culture des dserts,
etc., inscrites au budget du travail social gnral (TSG), on vitera
des -coups dans la production.
9. LA
COMPTABILITE SOCIALE GENERALE COMME IMAGE GLOBALE DU PROCES ECONOMIQUE
Lorsque
production et reproduction sont devenues des units organiques, le march lĠargent
et les prix disparaissent. Pourtant pour avoir une production planifie, il
faut une unit de compte. Le temps de travail social moyen apparat comme tant
la base naturelle du calcul de la production. Grce cela le flux de produits
se modle sur le temps de production social moyen de chaque bien. La
comptabilit sociale gnrale enregistre ce flux, grce la documentation quĠelle
reoit, pour pouvoir calculer les facteurs de consommation individuelle.
10. LA COMPTABILITE SOCIALE GENERALE COMME
MOYEN DE CONTROLE DU PROCES ECONOMIQUE
Le
contrle personnel dans le communisme d'tat. Le contrle technique et
comptable. Dans une production o le flux des produits dcoule du temps de
production social moyen, la production est contrle par la reproduction. Ce nĠest
pas un contrle personnel mais matriel. LĠtablissement du temps de production
social moyen. Le contrle par lĠenregistrement du flux de produits.
11. LE
CONTROLE SOCIAL DU TRAVAIL SOCIAL GENERAL OU DES ENTREPRISES PUBLIQUES
Le
contrle automatique nĠest pas ici aussi vari que dans les entreprises
productives. Il ne suit quĠune seule direction. Les autres moyens de contrle
mis en parallle. Le contrle de la rpartition et de lĠargent du travail.
12. LE
TRAVAIL SOCIALEMENT N ECESSAIRE ET LE TEMPS DE REPRODUCTION SOCIAL MOYEN.
On
a cherch fonder un lment de calcul sur la catgorie du temps de travail
socialement ncessaire. Cet lment se montre inutilisable dans la
pratique. Le calcul du temps de reproduction social moyen mne en mme temps
la reproduction du travail socialement ncessaire. Ainsi, de mme que la valeur
est le point central de la production de marchandises, de mme le temps de
reproduction social moyen est le point central de lĠconomie communiste.
13. LA
DICTATURE ECONOMIQUE DU PROLETARIAT ET LA COMPTABILITE SOCIALE GENERALE
Le
proltariat prescrit les nouvelles rgles de la production de manire tout
fait non dmocratique. Il exerce une dictature conomique. La comptabilit
sociale gnrale apparait tre une protection essentielle de lĠorganisation de
la petite entreprise, qui mne elle-mme et administre sa production. La
dictature se supprime dĠelle-mme.
14. LA
QUESTION AGRAIRE ET LES PAYSANS
Le
dveloppement de la production de marchandises. Dans lĠconomie domestique ferme,
le paysan nĠapparait pas, au premier chef, comme un producteur de marchandise
car il nĠamne au march que ses surplus. Les besoins croissants en argent
conduisent faire crotre la productivit. Causes des erreurs des conomistes
dans le dveloppement agraire. Ë cause de la production de marchandises, le
paysan perd son indpendance.
15. LES
PAYSANS ET LA REVOLUTION
Un
proltariat agricole faible. Oppositions de classe modres. LĠindpendance des
paysans nĠest pas plus forte que celle du proltariat.
16. LA REVOLUTION
AGRAIRE EN RUSSIE ET EN HONGRIE
Le
mot dĠordre : la terre aux paysans russit librer tant dĠnergie violente
parce quĠil correspondait aux souhaits des paysans qui se satisfaisaient de se
transformer en producteurs de marchandises. LĠconomie paysanne russe commence
maintenant un dveloppement depuis longtemps termin en Europe occidentale.
En
Hongrie, la rvolution paysanne nĠa pas pu se dvelopper. Les grandes proprits
terriennes ont t places sous contrle centralis de l'tat. Ni la
Russie, ni la Hongrie, ne peuvent rien nous apprendre de valable sur la
conduite et lĠadministration de lĠconomie agraire.
17. LE PROLETARIAT AGRICOLE ET LES PETITS ET
MOYENS PAYSANS DANS LA REVOLUTION ALLEMANDE
Les
paysans petits et moyens nĠont pas t un lment essentiel dans la rvolution
allemande. Le proltariat agricole des grandes proprits nĠa montr aucune
tendance sĠapproprier la terre. Comment lĠidologie est dtermine par la
technique. Le semi-proltariat a jou un rle de stimulation important dans la
rvolution.
18. LES PAYSANS SOUS LA DICTATURE DU PROLETARIAT
Les
paysans seront amens lĠauto-organisation par la propagande et la contrainte conomique,
introduisant ainsi le systme des conseils. Le calcul du temps de reproduction
des produits.
I.
EN RESUME
II.
LA SOCIAL-D EMOCRATIE "REVISE"
LE MARXISME
III.
LA DISTRIBUTION DES MOYENS DE PRODUCTION
ET DES BIENS DE CONSOMMATION "EN NATURE " DĠAPRES LĠIDEAL
BOLCHEVIK
IV.
LĠUNITE COMPTABLE SOUS LE COMMUNISME
BIBLIOGRAPHIE
(rajout de lĠditeur)